La Journée mondiale de lutte contre le sida est une occasion de rendre hommage aux organisations communautaires qui jouent un rôle essentiel dans la riposte au sida, particulièrement au niveau local.
Cette année, lors de la Journée mondiale de lutte contre le sida, l’ONUSIDA met l’accent sur l’éradication urgente des inégalités qui alimentent l’épidémie de sida et d’autres pandémies dans le monde.
Conseils pratiques pour éviter le SIDA
Le VIH/SIDA est une affection qui peut se transmettre lors de relations sexuelles non protégées.
Le VIH s’attaque aux cellules qui protègent le corps contre l’attaque des maladies et autres infections.
Dans la première phase d’infection, les symptômes de l’infection à VIH sont similaires à ceux de la grippe :
– maux de tête,
– fièvre,
– maux de gorge,
– fatigue,
– rougeurs sur la peau,
– douleurs musculaires et articulaires.
Les symptômes persistent durant 1 semaine à 1 mois, avant de disparaître (phase asymptomatique. Le virus s’attaque au système immunitaire en sourdine).
A la 3e phase (phase de SIDA) les symptômes réapparaissent, deviennent plus persistants et chroniques :
– diarrhées persistantes,
– perte de poids importante,
– fièvre,
– sueurs nocturnes,
– gonflement des ganglions,
– infections de la peau ;
– toux sèche persistante ;
– essoufflement.
Une personne venant de contracter le VIH présente un risque particulièrement élevé de transmettre le virus car la charge virale est particulièrement élevée à ce stade.
Le VIH se transmet par l’échange de divers liquides corporels provenant de personnes infectées :
– sang,
– lait maternel,
– sperme,
– sécrétions vaginales.
Il est possible de réduire le risque d’infection par le VIH en limitant l’exposition aux facteurs de risque. Les principales mesures de prévention contre le SIDA sont :
– l’utilisation de préservatif masculin ou féminin lors des rapports sexuels,
– éviter de partager des objets personnels pouvant porter des traces de sang comme une brosse à dents, une lime, un rasoir, etc.,
– ne pas partager du matériel d’injection,
– la circoncision médicale volontaire de l’homme (réduction du risque de contracter le VIH par voie hétérosexuelle pour les hommes d’environ 60%),
– la prise de précautions chez les personnes qui s’injectent des drogues, en utilisant à chaque injection du matériel stérile,
– le dépistage du VIH/SIDA et d’autres IST, chez toutes les personnes exposées à l’un des facteurs de risque.
Certains comportements et situations accroissent le risque de contracter une infection à VIH :
– des relations sexuelles non protégées,
– la présence d’une autre infection sexuellement transmissible comme la syphilis, l’herpès, la chlamydiose, la gonorrhée ou une vaginose bactérienne,
– le partage d’objets pouvant porter des traces de sang comme une brosse à dent, un rasoir, une aiguille ou une seringue,
– les actes médicaux qui amènent à couper ou percer la peau dans des conditions non stériles.
Une infection par le VIH est incurable. Cependant, des médicaments antirétroviraux permettent de maîtriser le virus et contribuer à éviter sa transmission.