PPH: Qu’entend-t-on par grossesses non désirées ?
C’est des grossesses non voulues.
PPH : Qu’appelle-t-on contraception ?
C’est l’ensemble des moyens mis à la disposition des individus (hommes et femmes) pour avoir le nombre d’enfants voulus au moment voulus.
PPH : Aujourd’hui quelle(s) catégorie(s) de femmes est ou sont plus affectée(s) par les grossesses non désirées ?
Les adolescentes, les femmes qui n’ont pas accès à l’informations sur la prévention des grossesses non désirées, sur les méthodes contraceptives (les femmes des populations desservie ou non scolarisées, celles qui sont influencées par les coutumes, traditions ou la religions) .
PPH : Quels sont les moyens de contraception disponibles sur le marché africain ?
Les dispositifs intra-utérins, les implants, les méthodes hormonales injectables, les pilules, les condoms, les spermicides, le collier, dans les structures la ligature des trompes.
PPH : Selon vous à quel moment les parents doivent-il aborder le sujet de la sexualité avec les enfants ?
Dès l’adolescence, en profiter pour parler des IST, VIH/SIDA .
PPH : Pouvez-vous nous dire à quoi s’expose la jeune fille porteuse d’une grossesse non désirée ?
A un avortement clandestin ( qui peut conduire au décès, à l’infertilité), au rejet de la communauté, mais surtout compromettre , son avenir sur les études ou métiers et le mariage.
PPH : Presque toutes les actions menées dans la lutte contre les grossesses non désirées concernent la jeune fille, qu’en est-il du jeune garçon ?
En Afrique le jeune garçon est souvent oublié car il ne subit pas directement les conséquences, mais il est important d’orienter aussi ces actions vers ce jeune garçon qui va permettre non seulement de prévenir les grossesses chez les jeunes filles mais aussi de prévenir les IST chez ces jeunes garçons, ainsi un plus grands nombre de jeunes filles seront touchées (augmentation de la prévalence contraceptive chez les jeunes filles).
PPH : Qu’appelle-t-on planning familial ?
C’est un ensemble de mesures mis à la disposition des individus, des couples et de la communauté pour permettre à chacun d’avoir le nombre d’enfants voulus au moment voulu ; d’offrir au couple infertile la possibilité de procréer, de permettre une prise en charge responsable de la sexualité y compris la prévention et le traitement des IST, VIH/SIDA.
PPH : Quel pourrait-être l’intérêt du planning familial pour les populations africaines ?
En Afrique le planning familial est l’un des piliers pour la réduction de la mortalité maternelle et néonatale infanto-juvénile, c’est un moyen de développement, une arme efficace contre la pauvreté. La planification familiale permet aux parents de prévoir et de consacrer une plus grande partie de leurs ressources à l’éducation et à la santé de chaque enfant ; ce dont la famille, la communauté et la nation en tirent profit. La planification familiale contribue au bien être social du couple et à son harmonie, favorise la communication au sein du couple et améliore la santé.
PPH : A qui pourrait s’adresser la jeune fille ou la femme qui voudrait utiliser un moyen de contraception ?
Aux prestataires de santé qualifiés, aux relais communautaires dans la communauté, aux associations des jeunes pour la planification familiale.